À Londres, en plein cœur de l’automne 2012, Robbie Williams est retourné à la scène phare de la capitale britannique avec une résidence de trois soirs à  l'O2 Arena, établissement désormais emblématique pour les grands spectacles. Cette série de concerts marque le retour solo de Robbie et justifie, par son intitulé, l’esprit de conquête : Take the Crown. Le public était déjà en haleine : les billets se sont écoulés en moins d’une heure, preuve de l’attente qui pesait sur l’événement.

Sur scène, le chanteur n’a pas opté pour un simple best-of nostalgique, mais a mêlé ses classiques flamboyants à une promotion en règle de son nouvel album. Dès l’ouverture, il bombarde le public de tubes comme Let Me Entertain You, Rock DJ ou encore Kids, avant de s’aventurer dans des titres plus récents comme Candy ou Karma Killer. La setlist est conçue comme une montée en puissance, avec des retours vers des moments d’émotion (par exemple avec Eternity ou Mr. Bojangles) puis une explosion finale dans l’énergie à travers Angels ou Losers.

Visuellement, le show est massif et technologiquement impressionnant. Des milliers de LED suspendues, des sphères lumineuses, des projections monumentales enveloppent l’arène. Loin de l’intimisme, c’est une production digne de celle d'un stade, dans un lieu où chaque détail compte. Le son, l’éclairage, la captation vidéo sont calibrés pour une expérience « à grande échelle ». Les critiques ont salué cet équilibre entre personnalité charismatique de Robbie et stand-out visuel.

C'est le 3ème et dernier soir, à savoir le concert du 24 Novembre, qui fut diffusé en direct à la télévision britannique.